Bolivie

En route pour la Bolivie !

Eh oui! Me voilà repartie pour un magnifique voyage en compagnie, cette fois, de toujours Enrique, et d’Oscar, un volontaire espagnol. Le 24 décembre, Enrique et moi partons en bus, de nuit, pour La Paz (Bolivie), où nous allons rejoindre Oscar qui était parti le jour avant.

Après un voyage de 14 heures, départ à 22 h  de Cusco et arrivée à 12 h à La Paz, nous arrivons donc le mardi 25 décembre, dans cette immense ville qui compte plus d’un million d’habitants, qui est la capitale de la Bolivie et qui se situe à 3’640 m d’altitude. A noter qu’alors qu’au Pérou il est 12 h, en Bolivie il est 13 h. Comme nous avons un peu de temps avant de retrouver Oscar, nous profitons de nous balader un peu et prenons le téléphérique, car à La Paz il y en a plusieurs, c’est un peu le moyen de transport qui remplace le bus. D’ailleurs ce qui m’a étonnée, c’est que les taxis y sont rares, contrairement à Cusco, mais par contre il n’y a pratiquement que des mini-bus!

Personnellement, je n’ai pas spécialement apprécié cette ville. Il y avait énormément de mères accompagnées de toute leur marmaille, qui étaient assises à même le sol et qui ne vendaient rien mais mendiaient, ou même parfois même pas, on avait l’impression que leur vie était sur le trottoir. Les enfants, quand ils avaient besoin d’uriner, le faisaient simplement contre les murs, au bord de la route.

A 18 h, nous rejoignons donc Oscar au Terminal des bus. L’entrée, vue de l’extérieur, est magnifique. Puis, à 20 h 30 nous sommes repartis pour une nuit en bus « semi-cama » (demi-couchettes) et arrivons à Uyuni à 5 h 30. A la sortie du bus, nous nous faisons happer par de jeunes dames qui nous emmènent dans un espèce d’hôtel pour déjeuner. Le problème, c’est que pour rabattre les touristes, elles sont fortes, mais une fois que toutes les tables étaient complètes, nous étions environ 30 personnes et il n’y avait qu’une jeune fille pour nous servir, en comptant que les jus étaient frais pressés, donc je ne vous explique pas le temps nécessaire… Heureusement que mes potes étaient « démerdes » et on a été servis les premiers.

Ensuite nous sommes partis à la recherche d’une agence pour « booker » notre tour de 3 jours. La deuxième a fait l’affaire et en attendant le départ qui devait avoir lieu, en jeep, aux environs de 10 h 30, nous sommes allés boire une bière (il était pas tout à fait 8 h du matin) et manger des tacos dans un restaurant mexicain-italien, puis nous sommes retournés à l’agence pour attendre les jeeps. Une fois ces dernières arrivées, tout le groupe qui participait au tour a été réparti dans trois jeeps (2 de 6 personnes et 1 de 7). Là, petite déception, nous avons été séparés pour que les familles puissent voyager ensembles. J’ai décidé de rester seule et du coup j’ai pu aller devant, et les garçons sont partis dans une autre jeep. Pas très cool tout ça !…

Et nous voilà partis dans des jeeps, dont l’état ne nous permettait pas d’espérer faire tout le voyage sans problème de moteur. Quant à la boîte à vitesse, je pense qu’il aurait été bien que le conducteur soit un pro de la « muscu » afin de pouvoir la maîtriser…

Quelques minutes après, premier arrêt au cimetière des trains, puis en route pour les Salar de Uyuni, à 3660 m d’altitude. Il n’y a pas de mot pour définir cet endroit, il faut y aller une fois. Rien que pour ça, le voyage de 23 heures en valait la peine. Mais le soleil était omniprésent et avec la réverbération sur le sel, chapeau et lunettes de rigueur. Repas très frugal concocté par chaque chauffeur au Salt Hotel Museum, puis départ pour Fish Island. Son vrai nom est en fait Isla Incahuasi mais elle est surnommée l’île poisson grâce à sa forme pisciforme. Elle se situe à 3’730 m d’altitude. En fait elle est peuplée de centaines de cactus géants qui peuvent mesurer jusqu’à 12 mètres. Le chauffeur conduit à une vitesse, pas triste !

Première nuit dans un hôtel de sel. La jeep des garçons n’étant pas encore arrivée, nous avons été provisoirement dispatchés dans les chambres et je me suis retrouvée avec Steven (prénom de mon deuxième fils), un jeune américain de 25 ans, qui se trouvait dans la même jeep que moi et avec lequel j’avais sympathisé. Le sol de la chambre était fait de sel (un peu comme une plage de sable). Une fois la jeep des garçons arrivée, ces derniers ont absolument voulu que nous dormions dans la même chambre. J’ai donc déménagé dans une chambre de 2 1/2 lits, où là le sol était de la pierre. Je dis 2 1/2 lits car celui qui m’a généreusement été attribué par ces Messieurs, mesurait 60 cm. de large et se trouvait collé à la porte coulissante de la douche/wc. Sympa les gars !

Le lendemain matin diane debout à 6 h car une longue route nous attend après le petit déjeuner. Arrêt au premier village où, à ma grande surprise, un match de foot se prépare. Je m’approche et, lorsque j’aperçois le terrain, je n’en crois pas mes yeux : un magnifique terrain synthétique au milieu de nulle part ! Pour ceux qui le désirent, ravitaillement en eau et victuailles. Puis en route pour le volcan Ollague qui se situe sur la frontière entre la Bolivie et le Chili, mais nous ne faisons que passer devant.

Ensuite nous continuons avec les merveilleux paysages de la laguna colorada et ses flamants roses. Nous nous arrêtons pour manger au bord d’une lagune, à nouveau un repas frugal préparé par chaque chauffeur. Il fait très chaud. Départ à travers le désert de Siloli et nouvel arrêt devant l’arbol de piedra. Puis seconde nuit dans un lodge où nous partageons une chambre de 7 lits avec une famille de chiliens. Enfin un lit normal !

En traversant le désert nous faisons de drôles de rencontres…

… et tout plein de « vicugnas » (vigognes), mais nous n’avons pas pu les photographier car elles étaient toujours trop loin ou alors nous allions trop vite!…

A l’hôtel, pendant qu’Oscar joue aux cartes avec les nanas, nous on fait santé !… ;o))…

Le lendemain matin, nous nous levons à 4 h et départ pour les Geysers qui se trouvent à une altitude de 4’828 m. Très impressionnant ! Ensuite nous nous arrêtons aux sources thermales de Polques où nous pouvons nous baigner dans une eau à 40°. Seul Oscar en a le courage car la température extérieure est assez froide. Puis départ pour le désert de Salvador Dali à 4’750 m où nous passons en vitesse car nous avons pris du retard, puis retour à Uyuni en fin de journée.

Afin de ne pas « perdre » une journée en bus, nous décidons de faire le voyage de retour à Cusco de nuit et, du coup, nous décidons de partir pour Copacabana où nous arrivons tôt le matin.

Un conseil, lorsque vous réservez des voyages en bus, ne visez pas le moins cher, car, comme l’on dit toujours : « le bon marché est toujours trop cher »… Une fois le retour en bus à Cusco booké, nous partons visiter Copacabana, pour le petit déjeuner les garçons mangent des poissons frits et bonjour les dégâts pour trouver une poubelle pour jeter leur barquette vide. Ensuite nous réservons trois places sur un bateau pour visiter l’Isla del Sol. Là aussi, la galère pour embarquer car, apparemment, l’agence qui leur a vendu les billets n’était pas très nette.

A 18 h nous allons au rendez-vous du bus et là, catastrophe ! Non seulement nous devrons descendre à Puno, mais en plus une agence nous rembourse le trajet Puno-Cusco et nous devrons reprendre des billets à Puno. Surprise à ce moment-là, car nous devons payer bien plus que ce qui était prévu. Voilà les joies du bon marché et de l’Amérique du Sud… Nous arrivons à 5 h du matin à Cusco et prenons le taxi pour rentrer à l’hostel.

Super voyage avec les garçons!

Enrique et Oscar

Heureusement que l’on s’entend bien car parfois c’était quand-même chaud… Le plus beau souvenir est sans aucun doute le Salar de Uyuni, mais d’autres paysages étaient magnifiques. Juste tellement d’heures de jeep. D’ailleurs, parlant des jeeps, vu leur état, on pourrait presque croire que l’on a fait le Paris-Dakar… Donc, après le Paris-Dakar, je suis prête pour participer à Koh-Lanta !!!… ;o))

2 commentaires

  • Line Rollier

    Mais quelle(s) aventure(s)! Ces décors sont magnifiques. Je découvre et j’apprécie beaucoup. Bon, je pense que côté sommeil et confort, ça a dû être un peu limite, mais ça en valait la peine. J’ai beaucoup aimé aussi ton déguisement en (gentille) reine et je te trouve bien courageuse de faire tout un pestacle (comme aurait dit Yannick) en espagnol! A propos, les enfants, tu les comprends bien maintenant? ça ne doit pas être évident.
    Bon week-end, je me réjouis de lire la suite de tes aventures. Bisous

    • Frambi

      Oui l’Amérique du Sud est un continent magnifique, en tout cas pour ce que j’ai pu en voir pour l’instant. Du sommeil je n’en parle pas ;o))… et du confort je m’adapte facilement car je m’y attendais. Oui je les comprends bien et lorsque ce n’est pas le cas je leur demande de m’expliquer et ils le font très volontiers. Un tout gros bec à vous trois!

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