Cuenca
Cuenca est la capitale de la Province de l’Azuay. Elle se situe à environ 2’500 m d’altitude et, avec ses presque 400’000 habitants, elle est la troisième plus grande ville d’Équateur.
En réalité, son vrai nom est Santa Ana de los Cuatros Ríos de Cuenca (Saint-Anne des quatre rivières de Cuenca). En 1999, elle a été classée comme centre historique du Patrimoine culturel mondial par l’Unesco.

Nouvelle cathédrale… 
… et ses dômes 

Parc Calderón 

Ancienne cathédrale 
Iglesia San Alfonso 
Iglesia San Francisco
Le deuxième samedi de mon arrivée sur territoire équatorien, j’ai pris un bus pour faire un City tour et c’était vraiment super ! Du coup j’ai eu la possibilité de me rendre au mirador de Turi. J’ai d’ailleurs profiter d’y déguster les fraises au chocolat… ;o))… Une tuerie !
Ce qui m’a impressionnée dans cette ville, c’est le nombre incroyable d’églises, plus belles les unes que les autres! Lors du City tour que j’ai effectué, il me semble même avoir entendu le chiffre de 52 ! Et je n’en suis pas étonnée du tout car les équatoriens sont des personnes très religieuses. Beaucoup de nouveaux bâtiments sont construits en briques de terre cuite, mais les anciens sont plutôt de style colonial. Magnifique !
Comme je ne vivais ni ne travaillais à Cuenca, lorsque je m’y rendais, il n’était pas du tout rare que je m’y perde et je devais très souvent demander mon chemin, plan en main.
Pour m’y rendre, soit depuis Tarqui – village où je loge et travaille, qui se situe à environ 30′ -, il y a plusieurs possibilités, dont la moins onéreuse est d’aller à pied (30′) jusqu’à l’avenue principale, puis prendre un colectivo pour 0.30$. Le problème, c’est que le terminus est à la « Feria Libre », quartier qui se trouve à 45′ à pied du centre de Cuenca. Donc, ou vous devez prendre le taxi ou un bus, mais pour ce dernier vous devez avoir une carte. La solution la plus onéreuse, mais bien plus rapide, est de prendre un taxi mixto de Tarqui à Cuenca, pour le prix de 10$, 12 ou 15$ pour les profiteurs parce que vous êtes un « gringo ».
Cuenca est une ville très propre, traversée par six rivières, dont les quatre plus importantes – d’où le nom d’origine de la ville -, sont, dans l’ordre d’importance, Tomebamba, Yanuncay, Tarqui et Machángara. J’ai d’ailleurs eu énormément de plaisir à ma balader au bord de ces cours d’eau, bordés de magnifiques arbres et de parcs.
Suivant les samedis où je m’y suis rendue, j’ai pu y voir des « mamis exorcistes », qui « purifiaient »les personnes qui le désiraient au moyen de différentes plantes, pour la modique somme de 5$, le magnifique et unique marché aux fleurs, des artistes de rue, le marchés aux douceurs… Là, pour ne pas craquer, j’ai directement acheté quelques friandises, comme ça c’était fait. Bon, les dizaines de stands offraient, pour la plupart, les mêmes produits.
Pour en revenir à la « Feria Libre », vous pouvez trouver de tout et tous les jours, mais, le mercredi, c’est de la folie ! A vous donner le tournis et presque prendre vos jambes à votre cou!… Des allées à n’en plus finir, dans tous les sens! Bon, il faut le dire, avec nombre de stands qui proposent exactement les mêmes produits. Et gare à vos valeurs, car les pickpockets, comme dans tous les marchés d’ailleurs, sont à l’affût.
Capitale des chapeaux de paille Panama, la visite du musée du Sombrero est très intéressante. La fabrique Homero Ortega, la plus célèbre de la ville, exporte ses chapeaux dans le monde entier. Le prix minimum d’un Panama est de 30$ et peut aller jusqu’à 1’000$. Pour ce prix vous aurez un chapeau au tressage très fin, offrant une protection optimale contre les rayons du soleil. Six mois sont nécessaires pour fabriquer un tel chapeau. Donc, le prix n’est pas si élevé que cela si l’on tient compte du temps de travail. Pour mon compte j’en ai acheté deux, et du coup j’ai eu droit à deux bons pour un café sur la terrasse-mirador du musée. Comme il faisait beau et chaud, que demander de mieux ? Actuellement ils dorment dans un carton, fourni spécialement pour les voyages dans les bagages, par avion, et, je dirais qu’ils ont plus ou moins bien supporté les vols de Cuenca à Bogota et de Bogota à Córdoba, soit quatre vols en tout, et j’espère qu’il en sera de même pour les suivants…
La veille de mon départ, je suis allée, avec Maria et une partie de sa famille, me promener dans deux magnifiques parcs de la ville, dont le parc Paraiso, où, notamment, se réunissent les rivières Tomebamba et Yanuncay. La grandeur/grosseur des arbres m’a fascinée!… Bon, pour changer il ne faisait pas très beau et, surtout, pas très chaud. Mais les petits-enfants de Maria, eux, se sont bien amusés et c’est ce qui compte!












































