Départ pour Bógota
Vol Cuenca – Quito
Nous sommes le 15 juillet 2019, il est 8 h et je suis à l’aeropuerto Mariscal La Mar de Cuenca. Je regarde sur le tableau des départs et mon vol n’y figure pas, tout va bien ! Renseignements pris auprès des bureaux de Latam, une charmante hôtesse prend mon passeport et, quelques minutes plus tard, revient en me disant que ce vol a été remplacé et partira avec 20′ de retard. Problème résolu!
Je quitte définitivement l’Équateur. Première étape, Cuenca – Quito, passée sans problème. Escale de quelques heures à Quito.
Aéroport de Cuenca 
Quito
Vol Quito – Bógota
Au moment de m’enregistrer pour le vol suivant, soit Quito – Bógota, auprès de la compagnie aérienne colombienne Wingo (à éviter), alors que la file n’avance absolument pas, je vois bien, aux discussions du personnel, que quelque chose ne joue pas…
Après environ 45′ d’attente, une hôtesse de l’air nous annonce que le vol est retardé de 5 heures, mais ne nous précise pas le motif. Bon ben me voilà repartie pour dormir une nuit dans un aéroport car, au lieu d’arriver à 20 h, nous arriverons à 1 h du matin. Juliana, l’amie que je vais retrouver, habite à 45′ de Bógota, à La Calera, et ni elle ni sa famille ne possèdent une voiture. De plus, étant donné qu’aucun bus ne circule à cette heure, elle viendra me chercher à l’aéroport de Bógota par le premier bus et arrivera aux alentours de 6 h du matin. Je lui ai proposé de me rendre à La Calera en taxi, mais elle me l’a fortement déconseillé car, non seulement beaucoup trop dangereux, mais avec ma tête de « gringa » j’avais pas mal de chances de me faire arnaquer.
Lors de l’enregistrement de mes bagages, mon bagage de soute pesait 1 kg de trop. L’hôtesse m’a demandé si je désirais enlever quelques affaires et les mettre dans mon bagage à main ou payer pour la différence de poids. J’ignore comment j’ai fait pour rester zen, mais je lui ai gentiment rappelé qu’elle venait de nous annoncer un retard de 5 h et que je serai contrainte de dormir dans un aéroport, alors je pensais correct qu’elle oublie ce surplus de 1 kg. Elle a réfléchi un quart de seconde et a accepté ma proposition.
Bon j’ai tout de même complété le formulaire de réclamation, on verra s’ils sont aussi généreux qu’Air France (voir conclusion article Le départ! Enfin!…)!… ;o))
Puis, Wingo nous a offert le souper au « Johnny Rockets ». Bon, vous allez me dire que je chipote, mais là il faut quand-même que je vous raconte. Alors qu’aujourd’hui nous luttons contre le changement climatique et essayons de modifier nos mauvaises habitudes, quel ne fût pas mon choc quand j’ai aperçu un passager arriver avec un plateau où se trouvaient, une assiette en plastique/sagex pour son hamburger, ET une autre assiette, de la même matière pour le ketchup! J’étais stupéfaite et n’en croyais pas mes yeux!
A 23 h 30, nous décollions enfin. Arrivés à Bógota, j’ai récupéré mes bagages et me suis installée sur une chaise pour essayer de dormir la moindre. J’étais impressionnée par l’activité qui régnait dans cet aéroport tout au long de la nuit. Je me suis reposée un petit moment, puis suis partie me balader dans l’aéroport. Riche idée, car je suis tombée sur un bar à Donut’s, que du bonheur! J’en ai choisi un à la chantilly, accompagné d’un très bon café, un régal ! Puis j’ai à nouveau essayé de dormir un peu.
A 6 h 30 Juliana arrivait. Les retrouvailles furent chargées d’émotion… Et nous voici parties en taxi dans un premier temps, jusqu’à un arrêt de bus, où nous sommes montées dans un colectivo pour nous rendre à La Calera.
Arrivées à La Calera nous avons pris un taxi car j’étais chargée et la route qui mène à son domicile est super raide!
